Cultivez votre optimisme ! Newsletter Management Positif® - Mars 2019
Article inspiré du Management Positif® : cultivez votre optimisme !
Difficile d’être optimiste dans une société qui cultive la défiance !
Les chaines d’information continue font du catastrophisme leur fonds de commerce et les fakes news ainsi que les théories du complot foisonnent sur les réseaux sociaux. Face à cette hyper communication qui ne nous laisse pas le temps de faire la part des choses, comment faire pour réussir malgré tout, à "garder la banane" ?
Les chaines d’information continue font du catastrophisme leur fonds de commerce et les fakes news ainsi que les théories du complot foisonnent sur les réseaux sociaux. Face à cette hyper communication qui ne nous laisse pas le temps de faire la part des choses, comment faire pour réussir malgré tout, à "garder la banane" ?
La machine à fabriquer du pessimisme
Lors de notre éducation, on nous enseigne davantage la gestion de la défaite que celle du succès. D’ailleurs, tout au long de notre existence, on met l’accent sur la notion de risque : chômage, divorce, accident, licenciement, faillite, maladie, décès, …Les assureurs se délectent de cette incertitude permanente. Quant aux prédicteurs de tous poils, ils nous annoncent l’apocalypse et jamais personne ne nous prépare à la victoire. D’ailleurs beaucoup de personnes qui connaissent une réussite retentissante sont tellement en manque de repères qu’ils s’arrangent très vite pour basculer dans l’échec afin de retrouver une normalité connue.
L’homo optimus est une espèce rare dans notre société. Il s’agit souvent d’une personne entreprenante qui a développé de multiples croyances. Il a toujours foi en quelque chose : un dieu, la vie, l’avenir, les autres et/ou lui-même. Il s’autorise à envisager une tournure favorable aux évènements et agit en ce sens. Il appartient à l’école philosophique de Platon ou Leibniz car il est convaincu que l’homme est fondamentalement bon.
A l’opposé, l’homo pessimismum est une espèce invasive sur terre qui a développé des convictions limitantes qui favorisent le découragement, l’à-quoi-bon et donc l’immobilisme. D’après le psychologue Martin Seligman, chercheur à l’Université de Pennsylvanie, le pessimisme se construit à mesure que les personnes ont été confrontées à des expériences malheureuses: trahisons, échecs ou déceptions dont ils n’ont pas pu ou su tirer les leçons pour rebondir. Ses références philosophiques sont celles de Schopenhauer ou Cioran pour qui la conception de l’homme est sombre, considérant que tout est joué d’avance.
Plus qu’une capacité, l’optimisme est un réel besoin qui s’impose à l’individu de voir le bon côté des choses. On peut rappeler ici l’adage d’origine biblique « aux innocents les mains pleines » qui laisserait à penser que les personnes les plus heureuses ne sont pas celles qui ont les plus grandes capacités intellectuelles. Cela reviendrait à rapprocher optimisme et naïveté. Il est exact que les personnes les plus négatives, pessimistes, voire dépressives, sont souvent des personnes compliquées qui cherchent à tout analyser, comprendre, maîtriser, allant parfois jusqu’à mettre en jeu leur propre santé mentale. On peut également admettre que les personnes considérées comme « optimistes » fonctionnent davantage aux sentiments, aux émotions, à l’instinct et sont souvent plus légères et moins torturées. Cela dit, aux delà des capacités intellectuelles pures de logique et de mémorisation, la tendance actuelle est de privilégier la mesure du quotient émotionnel d’un individu pour évaluer son potentiel de bonheur : c’est-à-dire son empathie, son ouverture aux autres, sa créativité, son adaptabilité, son leadership,…
L’optimisme se cultive
La psychologie positive est une discipline de la psychologie née en 1998 qui s’intéresse à la santé et au bien-être, à ce qui rend les humains résilients, heureux et optimistes. Son objectif est de promouvoir l’épanouissement et l’accomplissement de soi, au niveau individuel, groupal et social. La psychologie positive « étudie ce qui donne un sens à la vie », selon son fondateur, Martin E. P. Seligman. C'est l’étude des forces, du fonctionnement optimal et des déterminants du bien-être. La psychologie positive met notamment l’accent sur la relation de partenariat qui existe entre le corps et l’esprit :
- L’esprit influence le corps et inversement
- L’état d’esprit influence la performance
- Lorsque l’on est sincère en accord avec soi-même, on est plus résistant
C’est la raison pour laquelle pour obtenir leurs meilleurs résultats, les athlètes par exemple, travaillent leur coordination « corps - esprit », afin de limiter les risques de blessures physiques et/ou psychologiques.
La psychologie positive offre de nombreuses pistes de développement de soi sur des thèmes universels (joie de vivre, succès, etc.). La bonne nouvelle, c’est donc que le pessimisme se désapprend et que l’optimisme peut s’apprendre.
La psychologie positive offre de nombreuses pistes de développement de soi sur des thèmes universels (joie de vivre, succès, etc.). La bonne nouvelle, c’est donc que le pessimisme se désapprend et que l’optimisme peut s’apprendre.
L’optimisme, le chemin du bonheur
Même si ce n’est pas la voie la plus naturelle pour la plupart d’entre nous, toutes les études réalisées sur les optimistes démontrent qu’ils vivent plus heureux :
- Ils entretiennent une bonne estime d’eux-mêmes
- Ils vivent plus longtemps et en meilleure santé
- Ils sont plus satisfaits de leurs relations et de leur vie
- Ils réussissent davantage dans tous les domaines de leur vie
- Ils sont plus nombreux à s’estimer heureux
- Ils sont bien moins nombreux à être confrontés à la dépression
- Ils sont nettement moins stressés
- Ils sont naturellement plus sereins et confiants
- Ils sont plus actifs, plus enclins à entreprendre
Mon témoignage personnel
Lorsque je regarde dans le rétroviseur, j’ai le sentiment que mon potentiel naturel d’optimisme a très souvent été un élément moteur dans mes prises de décisions. J’y ajouterai une pointe de naïveté (évoquée précédemment) ainsi que beaucoup d’énergie. Ce cocktail d’optimisme, de naïveté et de détermination m’a amené à me fixer des challenges qui n’étaient absolument pas gagnés d’avance. En réalité, si je m’étais laissé influencer par les pessimistes ou par les aspects purement cartésiens des situations que j’ai rencontrées, je n’aurais certainement pas fait les mêmes choix :
Lorsque je regarde dans le rétroviseur, j’ai le sentiment que mon potentiel naturel d’optimisme a très souvent été un élément moteur dans mes prises de décisions. J’y ajouterai une pointe de naïveté (évoquée précédemment) ainsi que beaucoup d’énergie. Ce cocktail d’optimisme, de naïveté et de détermination m’a amené à me fixer des challenges qui n’étaient absolument pas gagnés d’avance. En réalité, si je m’étais laissé influencer par les pessimistes ou par les aspects purement cartésiens des situations que j’ai rencontrées, je n’aurais certainement pas fait les mêmes choix :
- M’engager dans une carrière commerciale de visiteur médical après une formation initiale scientifique de chimiste
- Postuler dès l’âge de 28 ans à des fonctions managériales alors que j’étais classé parmi les meilleurs commerciaux de mon entreprise
- Reprendre un 3ème cycle en management à 35 ans sans n’avoir jamais eu de réelle appétence particulière pour les études
- Quitter un grand Groupe international qui m’offrait une carrière toute tracée pour créer seul, une méthode de formation au management qui allait devenir le Management Positif®
- Changer de logiciel à 40 ans pour m’orienter vers la spiritualité, notamment à travers la méditation, après avoir été bercé pendant des années dans l’hyper matérialisme
- Me lancer dans l’écriture de deux livres et m’apprêter à en publier un troisième prochainement
- Obtenir une certification qualité Bureau Veritas pour l’ensemble des outils pédagogiques du Management Positif®
- Créer un réseau national de consultants experts en management accrédités au Management Positif®
- M’engager depuis quelques années dans une carrière de conférencier afin de transmettre aux autres les clés qui m’ont permis d’avancer sur mon chemin de vie
- Enfin, ce dont je suis le plus fier : fonder il y a près de 40 ans avec mon épouse Sylvie, rencontrée à l’âge 14 ans (18 ans pour moi), une famille unie autour de nos deux garçons Antoine et Martin.
Aucune de ces étapes n’a été facile, certaines ont même été ardues. Pour chacune d’entre elles, j’ai su que j’y arriverai, j’y ai sans doute mis les ingrédients nécessaires et je n’ai jamais lâché, même dans l’adversité. Si le niveau de réussite de ces différents challenges n’est sans doute pas identique, je les ai toujours considérés pour ma part, comme de réels succès, que ce soit sur le plan humain, intellectuel, spirituel et/ou financier. Peut-être est-ce aussi cela l’optimisme ?
Vous l’avez compris, l’optimisme permet de libérer ce qu’il y a de positif en vous. Alors :
o Cessez de ruminer le passé et tournez-vous vers l’avenir !
o Reconnaissez vos responsabilités dans les événements heureux !
o Préservez-vous du pessimisme ambiant !
o Entourez-vous de personnes optimistes !
o Développez un regard positif sur le monde !
Chaque mois, je traiterai d’une thématique en particulier inspirée du Management Positif®, sur un format court, avec la volonté d’être utile.
Bruno BORTOLOTTI
Fondateur du Management Positif® / Animateur du Réseau de consultants accrédités
Auteur du livre "Le Management Positif®" (2ème édition - Juin 2016)
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