Newsletter Management Positif® - Septembre 2022 - L'esprit, reflet de l'âme

Article inspiré du Management Positif® : l'esprit, reflet de l'âme

  
Parmi les espèces vivantes qui peuplent la terre, l’homme a une particularité, celle d’être doué de la pensée. C’est la conviction de Descartes qui caractérise l’homme par l’activité de l’esprit et de la conscience : « je pense donc je suis ».
L’avancée des neurosciences, le développement des pratiques de niveaux de conscience modifiés et l’attrait de l’homme depuis des millénaires pour la spiritualité, nous amène à nous nous interroger sur la place de l’âme.
 
La force et la vulnérabilité de l’esprit et du corps
L’homme est à la fois l’instrument et le maître de sa pensée. Il ne s’agit ni d’un savoir, ni d’une technique, c’est un élan, c’est une ouverture. L’esprit est le siège de la conscience.
Dans son conte initiatique lumineux, « l’âme du monde », Frédéric Lenoir nous confie :
 « A la naissance, on nous a donné un précieux attelage composé de deux chevaux et d’un cocher. Les deux chevaux, ce sont le corps physique et le corps émotionnel. Le cocher, c’est l’esprit ».
 Tout au long de notre vie, il nous faudra donc apprendre à maîtriser cet attelage en trouvant une parfaite symbiose entre ces trois éléments. Apprendre à vivre c’est donc prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit.
Mais alors, comment assurer une bonne entente entre ces trois entités ?
Sachant que c’est notre esprit qui tient les rênes et qui est à l’origine de nos états mentaux plus ou moins positifs. C’est en quelque sorte notre paysage intérieur qui a donc une influence majeure sur notre perception de l’extérieur.
L’esprit et le corps nous permettent de nous établir, de nous affirmer et de juger de la valeur d’une personne. Il y a eu une époque où les hommes se prêtaient à des concours d’esprit afin de désigner la personne qui avait la plus belle éloquence, la répartie la plus brillante, le plus bel esprit. Les sportifs, grâce à leurs capacités physiques, réalisent des performances qui sont également valorisées par notre société.
Mais malgré tout, avec le temps et/ou la maladie, les plus beaux esprits et les plus beaux corps perdent de leur éclat. L’esprit est atteint de sénilité et le corps de paralysie, pour finir un jour par disparaître. Mais alors, que reste-t-il ?
 
 
L’unicité et l’éternité de l’âme
Eckart Tolle nous enseigne que l’esprit en tant qu’instrument de connaissances est au service de l’âme, qui est le terreau natif et irréductible de chaque être. De son point de vue, l’âme est ce qui nous relie au divin, à la source, à l’univers, à Dieu, … selon chacun.
Mes propos ne se veulent ni religieux et encore moins communautaristes ou sectaires mais il s’agit de poser les deux questions existentielles qui tourmentent les 7 milliards d’êtres d’humains ; « quel est le sens de la vie ? Il y a quoi après ? ».
La plupart des grandes traditions spirituelles ont comme point commun d’affirmer la perspective de l’âme au-delà de la mort corporelle.
Contrairement à l’esprit, l’âme n’est pas incarnée et mesurable. Elle est la marque indélébile de l’unicité de chaque personne humaine. C’est de la qualité de l’âme que réside la valeur fondamentale de l’individu alors que nous jurons uniquement par l’esprit. A ce titre, on peut considérer que l’âme serait donc notre seul pouvoir éternel.
Certains philosophes affirment que c’est l’âme qui est à l’origine de l’art, l’esprit se contentant de faire des systèmes, d’agencer des connaissances et des expériences. Il est vrai qu’en regardant une toile de maître, en écoutant un virtuose ou en lisant un grand poète, on perçoit son « supplément d’âme ». En effet, la beauté artistique nous transporte bien au-delà de la dimension intellectuelle et matérielle.
 
 
La mort, un accès à la lumière
Il est évidemment inutile d’essayer de vivre sans accepter de mourir. J’aime cette définition de la mort : « c’est quand le passé envahit tout et qu’il n’y a plus de place pour l’avenir ».
Lorsque le corps physique et l’esprit s’éteignent, l’âme serait donc la seule trace de notre existence.
Les nombreux témoignages d’expériences de morts éminentes relatent tous les mêmes observations : une porte remplie de lumière qui s’ouvre accompagnée d’un sentiment intense de paix et de sérénité.
Mais les peurs et les résistances accumulées tout au long de l’existence empêchent certains, au moment de la mort physique, de lâcher prise et d’ouvrir la porte.
Les médiums, qui ont la capacité de communiquer avec les morts, décrivent ces âmes errantes, comme des fantômes. D’après eux, ces âmes souffrent car elles ne parviennent pas à monter. C’est le cas en particulier de personnes ayant succombé à une mort violente.
A l’inverse, il semblerait que les âmes qui ont connu l’expérience spirituelle, ont plus de facilités à saisir cette opportunité d’ouvrir la porte d’accès vers la lumière.
 
 
Mon témoignage personnel
J’ai connu une période de ma vie où la maladie et la mort m’impressionnaient. Par peur, je refusais d’y être confronté pour moi-même comme pour mes proches. Comme si le fait d’aimer à ce point la vie me faisait redouter de la perdre ou simplement de ne pas pouvoir en jouir librement. A cette époque, mon mental était aux commandes de mon esprit et ma foi était plus intellectuelle que spirituelle.
En explorant différents niveaux de conscience modifiés, j’ai eu accès à des connaissances et à des expériences qui ont apaisé mon esprit. Depuis l’enfance, je suis croyant et peu pratiquant, mis à part pour la prière. J’ai en quelque sorte composé ma propre croyance qui est plus spirituelle que religieuse. M’inspirant de plusieurs traditions, sans réellement appartenir à aucune d’entre elles. Pour ma part, j’ai le sentiment que le divin ne se résume pas à une statuette posée dans un lieu de culte et que l’âme de nos morts ne repose pas sous terre pour ensuite monter au paradis. C’est en nous que le divin s’exprime et c’est à travers notre âme que nous sommes tous capables de communiquer avec nos chers disparus.
Il faut avoir la volonté, voire le courage, de savoir qu’en fait, on ne sait pas grand-chose.
Grâce au travail sur « l’instant présent » et « la dématérialisation », je pense parvenir peu à peu à apprivoiser la maladie et la mort. Je saurai si j’ai atteint mon but au moment de partir, si l’envie d’aller vers la lumière l’emporte sur mes peurs et mes angoisses. J’espère avoir quelques années encore pour m’y préparer mais si c’était le moment, en écrivant ces lignes, je crois que je serais prêt à l’accepter. 
Ma foi se moque du savoir, de la science et de la raison, elle suppose simplement avec audace, qu’il a autre chose. Je ne cherche à convaincre personne mais c’est une perspective qui m’inspire car elle me parait réaliste, positive et ambitieuse.
 
 
 Vous l’avez compris, le travail de l’esprit et la découverte de l’âme nous aident à libérer le positif qui en nous. Pour ce faire :
  • Optimisez les capacités de votre esprit qui sont infinies
  • Soignez votre corps car il sera votre enveloppe tout au long de cette vie
  • Prenez conscience de votre âme car elle vous survivra
  • Vivez l’instant présent car rien n'est plus précieux
  • N’oubliez pas que vous êtes mortel et que votre âme a envie d’évoluer
  • Contribuez à l’évolution collective de l’âme humaine qui a besoin de chacun. 
 
 Bruno BORTOLOTTI
Fondateur du Management Positif® 
Auteur du livre "Le Management Positif®" (2ème édition - Juin 2016) 



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