Apprivoiser le temps / Newsletter Management Positif® - Septembre 2018
Article inspiré du Management Positif® : apprivoiser le temps
Lorsque l’on sait que l’homme est apparu il a seulement 3 millions d’années sur une terre âgée de plus de 4 milliards d'années, la vie terrestre d’un humain paraît bien dérisoire. C’est sans doute pour cela qu’apprivoiser notre espace-temps est devenu une préoccupation majeure pour tout un chacun.
L’équation du temps
- Chaque jour vous disposez de 86400 secondes
- Vous pouvez gérer ce capital comme vous le souhaitez
- Pas d’épargne ou de placement possible, chaque soir, votre capital est remis à zéro
- Chaque matin, vous avez à nouveau le même capital de départ
- Sachant que tout peut s’arrêter à n’importe quel moment
La gestion du temps
Pour vous aider à gérer votre capital temps, il est possible de faire appel à quelques techniques :
Pour vous aider à gérer votre capital temps, il est possible de faire appel à quelques techniques :
- Priorisez vos tâches en fonction de leur urgence et de leur importance
- Centrez votre activité sur vos tâches à haut rendement. C’est-à-dire celles où vos talents peuvent s’exprimer pleinement. Sachant que 20% de votre activité produira 80% de vos résultats
- Apprenez à planifier, déléguer ou reporter lorsque c’est possible
- Gardez toujours une plage de temps pour les imprévus surtout si vous ne maîtrisez pas parfaitement le travail à réaliser
- Fixez-vous des délais car la pression exercée par le délai nous pousse à nous concentrer sur la tâche
- Prenez des pauses car notre temps de concentration optimal n’est que de 45 minutes
- Limitez au maximum les interrupteurs (téléphone, mail, …)
- …
Malgré toutes ces techniques que beaucoup connaissent sans d’ailleurs toujours les appliquer, la plupart d’entre nous se sentent débordés, sous pression et donc en difficulté dans leur rapport au temps.
L'instant présent
Le temps s’écoule invariablement depuis notre naissance jusqu’à notre mort. C’est pourquoi il est inutile d’essayer de vivre sans accepter de mourir.
Le temps est partout : dans la physique, l’histoire, la philosophie, l’amour, l’argent (time is money), …
On peut diviser le temps en trois espaces :
- Le passé qui est en fait le souvenir d’un ancien moment présent. Cet espace est calme, patient, il s’inscrit dans la durée et lorsqu’il devient majoritaire, c’est que la mort n’est pas loin.
- Le présent est minuscule et furtif. Jean D’Ormesson le décrit comme un petit bonhomme entouré de deux colosses (le passé et l’avenir).
- L’avenir est impatient et imprévisible. C’est un présent imaginé. Il devient souvent une obsession pour échapper à un présent non satisfait.
La plupart d’entre nous ne sommes que des souvenirs et des projets car notre mental nous détourne de l’instant présent. Certains le recherchent en pratiquant des activités dangereuses comme la course automobile ou l’alpinisme. D’autres tombent dans le piège d’addictions comme l’alcool ou la drogue afin de tenter d’échapper à leur mental devenu insupportable.
Lorsque nous sommes confrontés à une urgence, notre mental se fige : pas le temps d’en faire un problème, le mental est court-circuité et on devient disponible au moment présent pour agir. C’est ce qui explique que des personnes ordinaires mises dans des situations extraordinaires puissent être capables d’actes incroyables de courage.
En fait, le mental ignore l’instant présent parce qu’il ne peut garder le contrôle du temps sans le passé et le futur. Le temps et le mental sont donc indissociables et représentent pour beaucoup d’entre nous une prison dans laquelle il est impossible d’accueillir le présent.
Pour ces personnes, les conséquences en matière de stress et d’anxiété sont majeures car elles sont si pressées d’arriver au futur que le présent n’est plus qu’une étape « un jour j’y arriverai ! ».
Pour ces personnes, les conséquences en matière de stress et d’anxiété sont majeures car elles sont si pressées d’arriver au futur que le présent n’est plus qu’une étape « un jour j’y arriverai ! ».
Et si Descartes s’était trompé : « je pense donc je suis ». Et qu’en réalité la pensée excessive et/ou non maîtrisée (le mental) ne laissait pas le temps à l’homme d’être dans l’instant et finalement de vivre ?
Comme vous, chaque matin je tente de gérer les 86400 secondes qui me sont octroyées en essayant de donner un sens à ma vie. Pour ma part, j’ai souvent eu tendance à être dans l’anticipation du futur. Cela m’a d’ailleurs parfois joué des tours, du fait de ma difficulté à maîtriser les échéances du temps. En effet, si mon analyse et mes intuitions m’ont souvent permis d’aboutir dans la conduite de mes projets, mes approximations temporelles ont pu générer chez moi des inquiétudes, voire des frustrations.
C’est pourquoi, je me sens également très concerné par cette quête de l’instant présent. J’essaie chaque jour et à chaque instant d’inverser la démarche qui nous conduit à faire de petites visites au présent autour de notre lieu de résidence que sont le passé et l’avenir.
Or, j’ai constaté que plus on est axé sur le futur et le passé plus il est difficile de réussir le présent. C’est sans doute l’une des réflexions qui m’a conduit, il y a une quinzaine d’années, vers la pratique de la méditation. Qu’il s’agisse d’une pratique formelle ou informelle, l’important est de se dégager du pilote automatique du mental, de prendre ou reprendre conscience de son corps et de son esprit. Car vivre en pleine conscience est de mon point de vue, une porte d’accès à une vie terrestre et spirituelle épanouie.
C’est pourquoi, je me sens également très concerné par cette quête de l’instant présent. J’essaie chaque jour et à chaque instant d’inverser la démarche qui nous conduit à faire de petites visites au présent autour de notre lieu de résidence que sont le passé et l’avenir.
Or, j’ai constaté que plus on est axé sur le futur et le passé plus il est difficile de réussir le présent. C’est sans doute l’une des réflexions qui m’a conduit, il y a une quinzaine d’années, vers la pratique de la méditation. Qu’il s’agisse d’une pratique formelle ou informelle, l’important est de se dégager du pilote automatique du mental, de prendre ou reprendre conscience de son corps et de son esprit. Car vivre en pleine conscience est de mon point de vue, une porte d’accès à une vie terrestre et spirituelle épanouie.
Vous l’aurez compris, le temps est une dimension essentielle pour vous aider à libérer le positif qui est vous. Pour ce faire :
o Pratiquez avec assiduité les outils et les techniques de gestion du temps
o Libérez-vous du poids et des blessures du passé et n’y faites référence que si c’est utile pour le présent
o Affranchissez-vous du futur à l’exception des actions concrètes à mettre en œuvre pour réaliser vos rêves
o Ne laissez pas le mental prendre le contrôle de votre vie
o Dans votre vie de tous les jours, au bureau, en famille, au supermarché, dans votre lit, inondez votre corps et votre esprit de conscience de l’instant
o Devenez observateur de votre mental et souriez lui lorsqu’il vous dit : « tu perds ton temps assis seul sur ce banc dans ce parc. Tu devrais être en train de travailler ! ».
Chaque mois, je traiterai d’une thématique en particulier inspirée du Management Positif®, sur un format court, avec la volonté d’être utile.
Bruno BORTOLOTTI
Fondateur du Management Positif® et Animateur du Réseau de consultants accrédités
Auteur du livre "Le Management Positif®" (2ème édition - Juin 2016)
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