2018 s’achève en France dans un climat de conflit, de violence et de terreur.
Au-delà des solutions purement techniques (économiques, sociales, juridiques, …), la bienveillance est une option pérenne qui s’offre à chacun afin de nous permettre de retrouver collectivement un peu d’humanité, de paix et de confiance.
Nous changeons de monde
Selon les astrologues nous vivons depuis quelques années une étape majeure de l’évolution de l’humanité : il s’agit du passage de l’ère du poisson vers l’ère du verseau. A chaque ère correspond une énergie particulière, entraînant des transformations de civilisation bien marquées. Même s’il subsiste quelques doutes sur la date exacte du basculement dans la nouvelle ère, il n’échappe à personne que depuis quelques années notre monde évolue à une vitesse vertigineuse.
L’ère du poisson dans laquelle nous sommes depuis 2000 ans a vu le monde passer par un excès de mysticisme au départ et de matérialisme à la fin. Un développement des communications, du progrès scientifique et une surexploitation de la nature.
L’ère du verseau trouve son accomplissement dans la réconciliation des contraires. L’homme de demain doit intégrer le particulier et l’universel, la raison et l’intuition. Sans doute l’avènement de la psychanalyse et de la laïcité sont-elles les signes précurseurs de cette nouvelle ère. Chaque individu doit trouver son propre chemin spirituel et construire son propre destin pour le bien de la collectivité.
Bien sûr, ce changement provoque des soubresauts car les valeurs de l’ère précédente sont défendus par certains. En l’occurrence, c’est l’hyper matérialisme, le consumérisme et l’hégémonie de « l’avoir » qui percute de plein fouet une nouvelle énergie qui doit nous amener vers « l’être », la sagesse et la bienveillance.
Au-delà de ces thèses astrologiques, l’OMS souligne depuis longtemps l’augmentation du mal être dans nos pays dits « développés » ainsi que l’existence du lien entre dépression et contexte de crise. Quant aux raisons, elles sont évidentes ; nous vivons comme si nous étions séparés les uns des autres et de la nature et mettons en péril toute notre société du fait de notre individualisme forcené.
Enfin, lorsqu’on sait que 1% des humains détiennent 80% des richesses et que cette richesse mondiale a été multipliée par 5 en 20 ans, on peut admettre qu’il soit effectivement temps de changer de paradigme.
Bienveillance pour nous même
Nous avons souvent tendance à être dur avec nous-même. A tel point, que certains d’entre nous ne feraient pas subir à leur pire ennemi ce qu’ils se font subir à eux-mêmes.
Cette auto exploitation de l’être humain le conduit à adopter un rythme effréné sans d’ailleurs toujours savoir pourquoi, ce qui amène près d’un français sur cinq vers l’épuisement professionnel et le burn out.
Être bienveillant envers soi-même, c’est en fait s’aimer profondément. Pas seulement à travers son image physique, son niveau social, son pouvoir ou son patrimoine.
C’est aussi être à l’écoute des signes transmis par notre corps afin de cultiver notre bien-être physique et mental.
C’est également comprendre que notre bonheur dépend en grande partie de ce qui se passe à l’intérieur et donc d’investir davantage d’énergie à travailler sur nous-même.
C’est enfin en finir avec cette quête perpétuelle de l’approbation et de la reconnaissance d’autrui qui nous conduit trop souvent à agir en fonction des autres.
Bienveillance pour les autres
Toutes les études montrent que nous sommes naturellement plus enclins à venir en aide à un proche ou quelqu’un avec qui nous avons un lien en commun (nationalité, religion, communauté …). La philosophie bouddhiste consiste justement à étendre ce sentiment d’appartenance à l’ensemble des êtres, de telle sorte que cela devienne une seconde nature, une sorte de responsabilité universelle.
Cultiver la bienveillance, c’est comme renforcer notre système immunitaire afin de nous préserver, au moins en partie, des émotions négatives : la colère, la peur, l’égocentrisme, …
De nombreuses techniques ont fait leur preuve pour nous aider à développer notre intelligence émotionnelle. C’est le cas par exemple de la méditation qui grâce à des techniques de respiration et de visualisation active les phénomènes de plasticité neuronale.
La bienveillance est une graine semée par l’éducation dès l’enfance qui grandit au fur et à mesure que notre expérience du monde et des autres s’enrichit.
Dans notre société où les jeunes sont mis en compétition dès leur cursus scolaire, il n’est pas évident de se réjouir du bonheur des autres. Pourtant, une personne qui réussit, même si c’est d’abord pour elle-même, apporte toujours aux autres de la richesse sous la forme de connaissances, d’énergie ou de biens matériels. Le succès est rarement exclusivement individuel car il mobilise et entraîne le collectif à vivre des émotions positives.
Le défi est donc de transformer notre égocentrisme, qui est la cause principale de notre mal être, en bienveillance. Il ne s’agit pas de devenir un saint ou un héros mais simplement d’être soi-même en faisant face aux nombreux obstacles que nous trouvons sur notre route, tels que la peur, le conformisme et l’ignorance.
Mon témoignage personnel
Sans être un expert des théories non scientifiques de changement d’ère décrites depuis toujours par l’astrologie, elles me semblent tellement en accord avec ce que nous vivons actuellement qu’il parait difficile de les ignorer.
En effet, les oppositions dans notre société n’ont jamais été aussi prégnantes. Sans doute cela est-il nécessaire pour réconcilier les contraires.
Même si les turbulences sont fortes, quelle chance de vivre cette grande période de changement !
Evidemment, nous n’appréhendons pas tous ces mutations de la même manière. Il y a ceux qui résistent, qui s’accrochent à l’ancien monde et laissent leurs propres peurs les anéantir.
Et puis, il y a les autres, qui sont prêts à accueillir le nouveau monde et l’énergie positive qui l’accompagne. Il ne s’agit là ni de religion, de croyance ou de dogme mais bien d’accroître son niveau de conscience dans la vie de tous les jours. Respirer, manger, méditer, aimer, agir et donc tout simplement vivre en pleine conscience. Comme beaucoup d’entre vous sans doute, je vis depuis une quinzaine d’années cette mue vers la connaissance de soi et le développement personnel. Ce chemin de vie est jalonné de rencontres, d’enseignements et de pratiques comme la méditation. Mon métier m’a également guidé sur cette voie en m’amenant à aider les autres dans leur cheminement pour leur bien et donc finalement aussi pour le mien.
Bien sûr, certains diront qu’il est plus facile de renoncer à devenir meilleur que de reconnaître l’existence de la bonté humaine et de faire des efforts pour la cultiver. Mais je ne connais pas une seule personne qui ait pris le risque d’essayer sans y trouver sa part de vérité.
Vous l’avez compris, la bienveillance est ce qu’il y a de meilleur en nous. Alors, pour libérer ce positif qui est nous :
o Quel que soit votre âge, prenez le risque de la transformation !
o Aimez-vous et vous redeviendrez humain !
o Entraînez votre esprit à être grâce à la méditation !
o Retrouver la connexion avec votre corps et votre esprit !
o Apportez votre énergie « positive » au changement collectif !