Newsletter Management Positif - Novembre 2025 : l'excellence

Chapitre entier extrait de mon livre « Libérez le Positif qui est en Vous » : l'excellence, l'antidote à la moyenne

 
 J’ai le plaisir de vous partager l’une des 40 clés de développement que j’aborde dans mon livre. Dans cet article, je vous livre ma réflexion sur l’excellence.
Nous passons toute notre scolarité à essayer d’obtenir la moyenne, toute notre carrière professionnelle à tenter de respecter des normes et toute notre vie personnelle à s’efforcer d’être « au niveau » dans tous nos rôles : enfant, frère ou sœur, parent, époux, ami … Et si l’excellence était un Antidote à la moyenne ?
 
De tout cœur.
Bruno.
 
 
La moyenne n’est pas mobilisatrice
On peut regretter que dès l’école, notre mode d’évaluation ait tendance à nous référer à la moyenne plutôt qu’à l’excellence si bien que la moyenne devient peu à peu la norme. Un exemple qui illustre bien en quoi notre système éducatif nous tire vers le bas : le projet d’amener 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat. Si l’objectif a été atteint, les conséquences elles, sont désastreuses : une dévalorisation du bac, un encombrement des universités, des besoins non pourvus dans des métiers manuels et 1 jeune de moins de 25 ans sur 4 sans emploi, y compris chez les diplômés post-bac. En éduquant des élèves moyens dans toutes les matières, nous obtenons des adultes généralistes qui sont parvenus, au prix de gros efforts, à compenser leurs points faibles et à qui on n’a pas laissé la possibilité de découvrir et encore moins d’exploiter leurs talents. Quel que soit le domaine d’activité, un niveau de performance qui oscille systématiquement autour de la moyenne, sans jamais la dépasser largement au cours d’une période significative, ce n’est pas normal.
Cette médiocrité constante est rarement due à un manque de volonté ou à un manque de talent. Le plus souvent, c’est que la tâche, la mission ou l’activité dans laquelle vous vous êtes engagé ne vous permet pas de libérer votre potentiel. Autrement dit, il y a inadéquation entre vos propres talents et ceux indispensables pour réussir dans l’activité considérée.
 
La norme est protectrice et limitante
Chacun a conscience de la nécessité de fixer des règles et des procédures au sein d’une organisation. Pour autant, les études menées par Yann Algan ont démontré un lien de causalité entre le taux de procédures et le niveau de confiance. Par exemple, les pays du nord de l’Europe jouissent d’un niveau de confiance important (70%) et ont un taux de procédures extrêmement faible. À l’inverse en France, nous cumulons un niveau de confiance faible (21%) et le niveau de procédures le plus élevé de tous les pays de l’OCDE. Le déficit de confiance au sein d’une société a donc pour corollaire une forte régulation. La France d’aujourd’hui est toujours tributaire de l’héritage napoléonien qui est en quelque sorte le père de l’administration française. Centralisation, codification, réglementation, etc. demeurent des caractéristiques fortes de notre pays. Au sein de l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, ce constat est tout à fait prégnant. C’est la théorie du « millefeuille » qui amène chaque niveau hiérarchique de l’organisation à créer sa propre procédure pour exister, se rassurer ou se justifier. Autant de mauvaises raisons qui éloignent les collaborateurs du sens de l’objectif en les focalisant sur le respect de la procédure et non sur l’excellence, génératrice , elle, de performance.
 
Spécialisation et polyvalence
L’excellence n’est atteignable que si l’on fait le choix de la spécialisation. En effet, tous les économistes s’accordent sur le fait que la spécialisation est synonyme de gain de productivité. L’expert maîtrise son domaine, résout les problèmes, prend des initiatives et apporte une réelle valeur ajoutée à l’organisation. La spécialisation que j’évoque ici n’est bien sûr pas celle du Taylorisme. Il s’agit d’une organisation où les talents, les points forts (compétences) et donc l’engagement du collaborateur représentent les principaux critères qui conduisent la direction à lui confier une large responsabilité dans son domaine d’expertise. Cette stratégie « gagnante » conduit systématiquement le collaborateur vers l’épanouissement au travail et l’efficience. Si la spécialisation prend d’abord en compte la personne, la polyvalence, elle, est davantage tournée vers l’organisation du travail. Il faut que chaque collaborateur soit capable de réaliser l’ensemble des tâches ou des missions du service. Celles dans lesquelles il est expert, mais aussi celles dans lesquelles son niveau de talent et/ou de compétence est médiocre. Cette stratégie est moins productive, car elle peut conduire le collaborateur vers des difficultés à résoudre les problèmes, des doutes et du stress, ce qui aboutit la plupart du temps à une performance moyenne et rarement à l’excellence. Au-delà du travail, dans notre vie personnelle aussi, nous avons le droit de ne pas être toujours au top. Si l’on souhaite atteindre émotionnellement le « flow » (l’équilibre), il est important de se fixer des challenges élevés, là où nous nous sentons forts. Mais aussi de savoir mesurer nos exigences dans les domaines dans lesquels nous sommes moins agiles, au risque de développer des émotions négatives comme l’inquiétude, l’anxiété ou la frustration.
 
Nos projets de vie
Faites l’expérience de demander à une personne parmi vos proches : « peux-tu me parler de ton projet de couple ? », la plupart du temps, après une longue recherche dans son disque dur interne, on va vous répondre avec un air un peu gêné : « j’ai bien un projet professionnel, mais au niveau de mon couple, je ne vois pas vraiment, tout va bien… ». On peut d’ailleurs constater le même vide abyssal lorsque l’on questionne une personne sur son projet de vie. Le constat est que la plupart d’entre nous n’avons pas réellement de projet. Nous manquons d’ambition par manque de réflexion et de confiance. Pourtant, concilier et réussir nos projets personnels et professionnels est le plus sûr chemin vers le bonheur. Bien sûr, nous avons tous ce souhait au fond de nous-mêmes, mais nous ne nous donnons pas toujours les moyens, car trop souvent, nous subissons. Dans l’entreprise, on vous guide vers un projet professionnel qui en fait est celui de l’entreprise ou du service dans lequel vous travaillez. Dans la vie privée, on se met rarement en mode projet par manque de temps, de motivation ou de méthode. Les grands projets de vie sont ceux qui vous permettent de vous extraire de la moyenne, de vivre des moments extraordinaires, de réaliser vos rêves pour n’avoir aucun regret à la fin du parcours. Pour y avoir accès, qu’il s’agisse de projets professionnels ou personnel, cela demande d’y consacrer du temps dans la préparation, la réalisation et le suivi. Les solutions pour y parvenir sont finalement assez simples :
– Ne pas accepter d’avoir une vie moyenne et viser l’excellence
– Ne pas opposer vie professionnelle et vie personnelle
– Se mettre en mode projet en intégrant vos partenaires (conjoint, enfants, managers …) dès la phase de réflexion
– Concilier vos projets professionnels et personnels, c’est-à-dire faire des choix.

Mon témoignage personnel
Je n’ai pas toujours su ce que je voulais faire de ma vie. En revanche, j’ai toujours su ce que je ne voulais pas. Le pire pour moi aurait été de subir. Le fait de me mettre en mode projet m’a beaucoup aidé. J’ai particulièrement développé cette démarche vers la quarantaine lorsque je suis devenu consultant et coach. J’ai tout simplement appliqué à titre personnel, les méthodes et les outils que j’utilisais pour accompagner les entreprises. À titre d’exemple, afin de travailler en intelligence collective en couple ou en famille, j’ai utilisé à plusieurs reprises la méthode Créaplan pour mener des projets personnels : édifier un lotissement autour de mon habitation principale, identifier un rêve commun en couple afin de choisir les meilleures options pour y parvenir, créer une entreprise pour sortir du salariat, etc.
J’ai aussi souvent partagé des outils de coaching avec mes enfants et mes amis afin de les aider à faire des choix pour trouver leur voie. Je n’ai jamais souhaité choisir entre ma réussite professionnelle et personnelle. Concilier les deux a toujours été mon objectif et je crois y êtes globalement parvenu. Dans les nombreux projets que j’ai menés, j’ai toujours visé l’excellence. Que ce soit dans l’éducation de mes enfants, dans l’aménagement de mon lieu de vie, dans la création d’activités professionnelles. Ce serait présomptueux de dire que j’ai atteint l’excellence dans tous mes projets, mais j’ai le sentiment d’avoir toujours donné le meilleur de moi-même et d’avoir obtenu un bon ratio « succès / échecs ».
J’aime beaucoup la citation d’Oscar Wilde qui disait : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ».
 
 
 
Vous l’aurez compris, pour libérer tout votre potentiel, il est essentiel de viser l’excellence plutôt que la moyenne. Pour ce faire :
• Choisissez une activité dans laquelle vous pourrez mettre vos talents et vos compétences en action
• Ne vous laissez pas enfermer par les procédures, prenez des initiatives et sortez de votre cadre de référence
• Mettez-vous en mode projet, aussi bien dans votre sphère professionnelle que personnelle
• Ne considérez pas l’excellence comme inatteignable, mais plutôt comme la norme dans vos domaines d’expertise.
 
 
 
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