De tous temps, dans sa quête inexorable de développement, l’homme s’est concentré dans des espaces qui sont devenus urbains. Pour beaucoup d’entre nous, le contact avec la nature se limite à l’arrosage d’une plante verte et à une balade le week-end en famille dans un parc.
Pourtant, de nombreuses études ont démontré que le contact régulier avec la nature augmente notre bien-être et notre énergie vitale. En cette période de pandémie, nous sommes d’ailleurs nombreux à avoir ressenti le besoin d’un rapprochement vers la nature ; Comme un refuge, loin de l’excitation frénétique des villes, afin de retrouver du calme et de la simplicité, source de sérénité intérieure.
La nature est notre amie
Regarder et écouter le flot d’un torrent et se laisser bercer par cette musique et cette vision qui se répète à l’infini sans jamais être tout à fait identique. Admirer les jeux amoureux d’un couple d’oiseaux sur une branche en ayant l’impression d’avoir le privilège d’assister seul à ce spectacle admirablement chorégraphié. Cheminer à travers une forêt et ressentir les senteurs, la beauté du paysage, tous ces bruits mystérieux et se laisser porter par cette belle expérience. Planter son regard sur l’océan, ressentir sa force et sa générosité et avoir soudain la sensation d’être libre. Cette communion avec la nature laisse une trace indélébile dans notre esprit et dans notre âme. Parce qu’il s’agit en fait d’un véritable échange énergétique entre l’homme et la nature.
Il faut une certaine présence pour avoir conscience de la beauté, de la majestuosité et du sacré de la nature. Pour cela, il faut que le mental se taise. Que le passé, le futur, les connaissances laissent toutes la place à l’expérience de l’instant présent. De tels moments de présence sont des expériences indéfinissables, précieuses et éternelles. Bien sûr, il est agréable et satisfaisant de partager ces sensations et ces visions avec d’autres personnes. Mais cette connexion avec la nature me semble plus difficile en présence d’autres personnes car cela nous amène vers l’extérieur. Or, ces moments sont destinés à nous recentrer sur l’intérieur.
L’homme est dérisoire
Aristote introduit une opposition entre le naturel et l'artificiel : le naturel est ce qui est produit par la phusis, ce qui existe par soi-même, l'artificiel est ce qui est produit par la technè, par l'action et le travail.
Cette opposition entre l’homme et la nature se révèle aujourd’hui dans les faits car l’homme est devenu un prédateur pour la nature alors qu’il s’agit de la source de son existence sur terre. L’écologie étudie les nombreuses interactions entre l’homme et la nature qui sont malheureusement devenue extrêmement délétères, avec des conséquences déjà visibles sur la qualité de l’air, de l’eau, des sols ainsi que sur la diversité de la faune et de la flore.
Ainsi, les écologistes tirent depuis des décennies sans succès le signal d’alarme. Les politiques eux, essaient de s’emparer du thème de la protection de l’environnement dans un but essentiellement électoraliste, sans réelle volonté d’apporter des solutions durables.
Au final, l’homme a fait le choix de son développement dans la matière qu’il produit au détriment de la qualité de l’environnement grâce auquel il vit. Cette nature existe par elle-même et ce, depuis quelques 4,5 milliards d’année. Si l'on ramène l'âge de la terre à une annéee, le temps d’existence de l’homme n’est que de 24 heures. Cela resitue la place dérisoire de notre espèce, qui sans doute comme les dinosaures, disparaitra à force d’avoir trop voulu croître.
Les esprits de la nature
La connexion avec la nature nous donne accès à un monde invisible, celui qui n’est pas dans la matière. Bien sûr nous sommes capables d’interagir avec les animaux et les végétaux sur le plan énergétique. Mais selon les enseignements ésotériques, les esprits de la Nature existent sous une forme manifestée depuis la naissance du monde, bien avant l’arrivée de l’homme. On les nomme les élémentaux. Ils forment la partie spirituelle de la nature et de tout ce qui s'y trouve et sont connus depuis les temps les plus anciens. Ils sont en quelque sorte les Esprits Gardiens de la Nature, ils veillent sur la croissance des animaux et des plantes, composent la part spirituelle de la terre, des pierres, des rivières ou du vent. Ce sont des formes de vie à l’intérieur des 4 éléments que l’on retrouve dans la nature : Le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre.
Ces Esprits ne sont pas totalement invisibles, ils ont un corps fait de pure énergie. Lumineux, ils se fondent avec l'environnement naturel dont ils adoptent la forme et la couleur. Voilà pourquoi il est si difficile de les voir. Mais ils peuvent se rendre visibles à ceux qui le souhaitent vraiment.
Nombreux sont les êtres humains qui restent incrédules quant à leur existence « réelle ». Cela ne les empêche pas de se passionner pour des sagas telles que le Seigneur des Anneaux, les contes de Grimm, …
Je vous suggère de méditer sur les faiblesses de nos cinq sens. Pouvons-nous dès lors rejeter en bloc l’idée qu’en dehors de notre champ visuel, des entités peuvent se former sur le fondement de fréquences qui ne nous sont pas visibles ? Certaines de ces entités pouvant être parfois visibles pour certains animaux (chats, chiens, etc.) mais aussi pour certains humains. En Islande, un projet de voie rapide a été suspendu : une centaine de personnes se sont mobilisées pour défendre l'habitat des créatures magiques du folklore nordique car 62% des Islandais croient en l'existence du « peuple invisible ».
Mon témoignage personnel
Je suis un amoureux insatiable de la nature. J’ai toujours recherché son contact à l’occasion de randonnées pédestres, en moto enduro, en VTT, en ski ou encore sur une planche de surf. Ces moments de silence, d’observation, d’admiration, de méditation et de communion m’apportent du plaisir, du calme, de l’énergie et me permettent de me recentrer sur moi-même. J’ai notamment le souvenir très prégnant de longues chevauchées en VTT avec ma chienne Déesse qui est partie récemment. Au cœur de la nature, avec comme seul objectif l’envie de partager des moments d’efforts, de communion, je ressentais un pur bonheur à l’occasion d’une pause, en regardant ma chienne se rafraichir au bord d’un ruisseau.
Fan inconditionnel du film (et de la musique) « Into the wild » réalisé par Sean Penn, je suis touché par l’histoire de Christopher Mc Candless, 22 ans, promis à un brillant avenir qui décide de tourner le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
J’ai passé les différents confinements liés à la pandémie dans un chalet en Gironde planté au milieu des pins à deux pas de l’océan. Tout en continuant à travailler à distance, cette immersion dans la nature m’a permis de vivre sereinement cet isolement forcé. Parmi les nombreuses rencontres que j’ai faites, j’ai le souvenir d’un renard qui est venu me visiter plusieurs fois, avec lequel j’ai noué une complicité. Comme dans le Petit Prince de Saint-Exupéry, ce renard m’a en quelque sorte livré son secret : « on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux ».
Vous l’aurez compris, le contact avec la nature sous ses nombreuses formes fait grandir notre conscience afin de libérer le positif qui est en nous.
- Considérez la nature comme vraie une amie
- Entrez en relation avec elle le plus souvent possible
- Observez les bienfaits qu’elle vous procure
- Développez votre conscience à son contact
- Apprenez à faire l’unicité avec elle car elle fait partie de vous.