L'assertivité, oser être soi-même / Newsletter Management Positif® - Juin 2017
Article inspiré du Management Positif® : l'assertivité, oser être soi-même
Dans notre société dans laquelle règne l’hyper communication, créer une relation positive à autrui passe souvent par notre capacité à être entendu et mieux encore, compris.
L’assertivité, ce concept introduit au milieu du XXème siècle par le psychologue new-yorkais Andrew Salter, modélise la communication dans trois dimensions : la qualité du message, le type de comportement et l’état d’esprit.
- Simplifiez le propos : utilisez peu de mots et des mots simples (notre cerveau ne peut intégrer que 140 mots à la minute alors que nous sommes capable d’en exprimer 250)
- Imagez, grossissez : donnez des exemples, faites visualiser votre message
- Répétez les arguments forts de votre message car la répétition est la base de la pédagogie.
- Une expression d’ouverture de notre visage qui transmet de la confiance sans agressivité
- Un ton de voix ferme et stable, qui résonne positivement
- L’utilisation des silences, pour ponctuer les phases importantes du message afin de laisser le temps à notre interlocuteur d’intégrer et de réfléchir.
Pour ce faire, il convient de ne pas entrer dans un jeu de rôle: c’est-à-dire ne pas dire « oui » quand on veut dire « non ».
Finalement, il s’agit de s'affirmer avec maturité, sans orgueil ni agressivité, de prendre ses responsabilités et de faire face.
Le modèle de l’assertivité est particulièrement utile dans des situations de crise, d’annonce d’une mauvaise nouvelle ou d’un changement délicat.
En effet, être assertif quand tout va bien est relativement facile pour la plupart d’entre nous. Mais quand ça ne va pas, nous ne sommes pas très à l’aise, stressé, mal préparé ou que nous ne nous sentons pas légitime,..., nous développons des comportements « refuges » afin de tenter d’échapper à la réalité. Il en existe trois types qui selon notre personnalité vont s’exprimer plus ou moins fréquemment :
- L’agressivité : en attaquant mon interlocuteur, je vais générer un rapport de force, voir un combat, dont finalement personne ne sortira vainqueur
- La fuite : c’est la technique de l’autruche, je refuse la controverse, l’échange et je cultive mon ulcère
- La manipulation : c’est une manière de contourner l’obstacle. Cela peut marcher à court terme. Mais mon interlocuteur ne sera pas dupe très longtemps.
L’assertivité est au service de notre communication car elle rassure l’autre, renforce notre pouvoir de conviction et transmet une image de vérité. Elle nous aide aussi à refuser les contre-vérités et la mauvaise foi. Enfin, et c’est sans doute le plus important, l’assertivité est une véritable compétence de vie qui nous permet d’oser être nous-même.
Et nous ne sommes jamais meilleurs que lorsque nous conjuguons le verbe « être ».
L’assertivité, ce concept introduit au milieu du XXème siècle par le psychologue new-yorkais Andrew Salter, modélise la communication dans trois dimensions : la qualité du message, le type de comportement et l’état d’esprit.
- Comment augmenter l’impact de notre message ?
- Simplifiez le propos : utilisez peu de mots et des mots simples (notre cerveau ne peut intégrer que 140 mots à la minute alors que nous sommes capable d’en exprimer 250)
- Imagez, grossissez : donnez des exemples, faites visualiser votre message
- Répétez les arguments forts de votre message car la répétition est la base de la pédagogie.
- Quels éléments du comportement assertif peuvent-ils nous permettre d’être mieux entendu, sachant que 80% de la communication passe par le non verbal ?
- Une expression d’ouverture de notre visage qui transmet de la confiance sans agressivité
- Un ton de voix ferme et stable, qui résonne positivement
- L’utilisation des silences, pour ponctuer les phases importantes du message afin de laisser le temps à notre interlocuteur d’intégrer et de réfléchir.
- Comment adopter un état d’esprit assertif ?
Pour ce faire, il convient de ne pas entrer dans un jeu de rôle: c’est-à-dire ne pas dire « oui » quand on veut dire « non ».
Finalement, il s’agit de s'affirmer avec maturité, sans orgueil ni agressivité, de prendre ses responsabilités et de faire face.
Le modèle de l’assertivité est particulièrement utile dans des situations de crise, d’annonce d’une mauvaise nouvelle ou d’un changement délicat.
En effet, être assertif quand tout va bien est relativement facile pour la plupart d’entre nous. Mais quand ça ne va pas, nous ne sommes pas très à l’aise, stressé, mal préparé ou que nous ne nous sentons pas légitime,..., nous développons des comportements « refuges » afin de tenter d’échapper à la réalité. Il en existe trois types qui selon notre personnalité vont s’exprimer plus ou moins fréquemment :
- L’agressivité : en attaquant mon interlocuteur, je vais générer un rapport de force, voir un combat, dont finalement personne ne sortira vainqueur
- La fuite : c’est la technique de l’autruche, je refuse la controverse, l’échange et je cultive mon ulcère
- La manipulation : c’est une manière de contourner l’obstacle. Cela peut marcher à court terme. Mais mon interlocuteur ne sera pas dupe très longtemps.
L’assertivité est au service de notre communication car elle rassure l’autre, renforce notre pouvoir de conviction et transmet une image de vérité. Elle nous aide aussi à refuser les contre-vérités et la mauvaise foi. Enfin, et c’est sans doute le plus important, l’assertivité est une véritable compétence de vie qui nous permet d’oser être nous-même.
Et nous ne sommes jamais meilleurs que lorsque nous conjuguons le verbe « être ».
Chaque mois, je traiterai d’une thématique en particulier inspirée du Management Positif®, sur un format court, avec la volonté d’être utile, voire inspirant.
Bruno BORTOLOTTI
Fondateur du Management Positif® et du réseau de consultants accrédités
Auteur du livre "Le Management Positif®" (2ème édition - Juin 2016)
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